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Alors toujours catégorielles, les revendications ? Hummm….

Dans ce véhicule, se trouve :

a) La réforme 2013 que l’on va enterrer avec la 2009.

b) Votre profession.

c) Votre envie de combattre

d) Les revendications ci-dessous

Comme tout QCM plusieurs réponses possibles !

 

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Expression du 23/11/2013 [Niveau Grand public]

Pourquoi l’examen du permis de conduire doit-il être assuré par des fonctionnaires d’Etat ?

Dans sa conception française issue de la Révolution de 1789 et de la Déclaration des droits de l’homme, la fonction publique repose sur un socle inébranlable : la devise républicaine « liberté, égalité, fraternité ». Ces valeurs président aux rapports entre l’Etat-employeur et les agents publics, mais aussi entre ces agents et les usagers.

Du côté des agents, la liberté d’opinion, la liberté syndicale et d’expression vis-à-vis du pouvoir politique, l’égalité des citoyens pour accéder aux emplois publics, par voie de concours, en sont quelques illustrations.

Viennent s’ajouter à ces valeurs connues de tous, d’autres caractéristiques liées à l’activité professionnelle, telle la légalité, l’efficacité et la probité. Face à l’immoralité souvent avérée du secteur financier, le fonctionnaire joue, d’un point de vue éthique, le rôle d’ « amortisseur social » puisque sa raison d’être, dans un état de droit comme la France, est d’appliquer la loi, les textes et les procédures indépendamment de toute pression.

Appliquée à l’examen du permis de conduire, la privatisation introduirait ainsi l’objectif de rentabilité au sein de nos missions. La sécurité et l’éducation routières, compte tenu de leurs enjeux humains et sociaux, ne peuvent pas être polluées par cette approche mercantile.

Les valeurs de la fonction publique permettent ainsi aux usagers de passer leur examen du permis de conduire en toute neutralité et objectivité, avec des fonctionnaires imperméables à tout lobbying marchand. La gratuité de l’examen permet en outre un accès équitable au service public, quels que soient l’origine sociale du candidat et ses moyens pécuniaires.

Si le SNICA-FO défend le service public comme une pièce maîtresse du pacte républicain, c’est-à-dire de notre démocratie, il défend aussi les intérêts particuliers des agents, leurs droits et leurs acquis. Et il assume, quand certains crient haro sur les inspecteurs et délégués,qualifiés de petits fonctionnaires privilégiés !

Ce n’est en définitive que le symptôme méprisable de la jalousie privé-public entretenue par une propagande incessante, par ceux qui ont intérêt à la ruine du système!

S’il existe des privilégiés, ils sont ailleurs, il ne faut pas se tromper de cible. Le SNICA-FO ne peut admettre cette stratégie de nivellement par le bas. Car la logique voudrait au contraire que ces statuts, que nous défendons avec ardeur, inspirent les salariés du privé.

En effet, ce qui est anormal, ce n’est pas la garantie d’une vie sécurisée au sein de la fonction publique mais bien la précarité et l’arbitraire du privé !

Ceux qui orchestrent cette haine vocifératrice auprès de nos concitoyens, parfois accablés par des difficultés quotidiennes, ce sont précisément ceux qui veulent détruire la fonction publique pour la remplacer par des services privés, dont la rentabilité serait assurée sur le dos de la population !

Au SNICA-FO, nos certitudes ne sont pas revanchardes, elles sont fondées sur la raison.

La flamme qui nous anime, c’est la défense de l’intérêt général, des citoyens et des agents.

Si le Ministre prétend être attaché au service public républicain, il doit le prouver en donnant à l’éducation routière les effectifs adaptés à un fonctionnement optimal !

Pour le service public, pour la défense de nos statuts, droits et acquis, tous en grève à partir du 28 novembre.

 

Voir ici : Préavis de grève illimitée

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