« Il faut soutenir les taxis. Car « ubériser » la France, c’est vider notre économie de toute justice sociale pour la rendre toujours plus individualiste et même égoïste. Mobilisons-nous ! »
Apportant, au nom des auto-écoles elles aussi mises en péril, son soutien à la mobilisation des taxis, Philippe COLOMBANI, président de l’UNIC, branche Éducation Routière de la FNAA, lance un appel à la mobilisation générale contre une « ubérisation » de l’économie française qui cassera le modèle « solidaire » de notre économie au profit d’une vision ultra-individualiste de notre société.
« À l’heure du tout numérique que certains appellent le progrès, de nombreuses professions sont en danger ou le seront prochainement. Dans ce contexte, nos amis les taxis sont en première ligne et se battent avec courage. Oui, je soutiens les taxis car leur combat est l’exemple de ce qui nous attend dans les prochains mois, voire les prochaines semaines » déclare Philippe COLOMBANI, président de l’UNIC, branche Éducation routière de la FNAA, dans une récente tribune personnelle http://www.philippe-colombani-unic.com/2015-06-taxis-vs-uber-je-soutiens-les-taxis/ .
Cela fait des mois que l’UNIC, avec d’autres mouvements de représentations professionnelles, alerte sur les attaques dont leurs professions sont l’objet et sur les dérives graves pour la société française que représente l’émergence brutale et légalisée d’une e-économie cachant des lobbies tout puissants. Comme réponse, les auto-écoles ont été ringardisés, mises au ban d’une société que la Loi Macron promet libérée, modernisée, tournée vers plus d’égalités des chances économiques.
« Il faut que les français le sachent : comme chez beaucoup d’entre eux, le ras-le-bol est à son comble dans les auto-écoles, comme chez les taxis, les hôteliers et chez tous ces travailleurs et entrepreneurs, artisans et indépendants, à qui l’on fait porter le poids de charges et taxes disproportionnées tout en les accusant d’être ceux qui « alourdissent » le dynamisme de notre Pays », continue inlassablement d’alerter Philippe COLOMBANI. Dans le prolongement de l’interpellation concluant sa tribune : « Dites monsieur Macron : il faut combien de nouveaux pauvres pour faire un milliardaire ? Oui, je soutiens les taxis. Oui, je soutiens tous ceux qui ouvrent les yeux sur les dangers de cette nouvelle économie. Non, je ne suis pas contre les nouvelles technologies à la condition qu’elles profitent au plus grand nombre et qu’elles n’avilissent pas les masses ».
Et de lancer un appel : « Il faut soutenir les taxis. Car « ubériser » la France, c’est vider notre économie de toute justice sociale pour la rendre toujours plus individualiste et même égoïste. Ce qui est inacceptable. Alors, avec les taxis, mobilisons-nous, tous ! »
Contact presse : Philippe Colombani, président de l’UNIC, au 06 67 07 83 86.