Chers adhérents,
Nous sortons à l’instant de la réunion d’urgence déclenchée par l’intersyndicale.
Nous sommes extrêmement déçus de cet entretien, au cours duquel ni la DSR, ni le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur et du ministre Buffet ne nous ont réellement apporté de solutions concrètes.
Néanmoins, ces propos doivent être nuancés, car un second rendez-vous est prévu pour la semaine prochaine.
Lors de cette réunion, nous avons, d’une seule voix, porté les difficultés et les inquiétudes de la profession :
- Manque de places d’examen
- Délais moyens largement supérieurs aux 45 jours réglementaires
- Insécurité, agressions, et climat dégradé dans nos relations avec les candidats
- Difficultés économiques croissantes
- Inaction de la DSR
- Refus d’entendre nos alertes depuis des mois, voire des années
- Un système à bout de souffle
Avec l’intersyndicale, nous avons proposé de nombreuses pistes de travail pour améliorer la situation.
Nous plaçons beaucoup d’attentes dans le rendez-vous de la semaine prochaine, au cours duquel le directeur de cabinet devrait nous faire part des arbitrages du ministère.
Nous ne vous cachons pas que notre confiance envers l’administration est faible. Mais il faut reconnaître qu’à présent, nous ne dialoguons plus avec la seule DSR, mais directement avec le cabinet du ministre de l’Intérieur. Cela laisse espérer une prise de conscience et, nous l’espérons, des solutions concrètes.
Nous ne lâchons rien : nous maintenons la pression dans les médias, et devons rester prêts à une action si nécessaire.
Dans l’attente d’un retour positif la semaine prochaine, nous devons nous préparer à une mobilisation dès la rentrée.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des décisions qui seront prises par l’administration.